Территориальное устройство Франции. Французские провинции


LES DEPARTEMENTS ET LES REGIONS DE LA FRANCE La France compte 22 Régions en France métropolitaine, celles-ci étant des unités territoriales purement administratives qui n'ont aucun lien avec les anciennes provinces historiques et 4 régions d'outre-mer (les départements d'outre-mer qui ont un statut de régions: la Guade­loupe, la Martinique, la Réunion et la Guyane, la plus grande des ré­gions un sixième du territoire de la France. II y a des régions de montagne, comme l'Auvergne et maritimes: la Bretagne ou la Basse-Normandie. Certaines sont toutes petites: L'Alsace (8200 km2), la Corse (8600 km2), et d'autres très grandes: l'Aquitaine (41 000 km2) et la région Rhône-Alpes (43 000 km2). L'Île-de-France a presque 11 millions d'habitants, c'est-à-dire 19% des Français sur 2% du territoire; on y est plutôt serré! Le Limousin a moins de 1 million, sur une surface bien plus grande. La Corse est presque aussi petite que l'Alsace, mais elle n'a que 250 000 habitants, contre 1 750 000 pour l'Alsace. Il y a des régions riches, comme les régions Rhône-Alpes ou Provence-Alpes-Côte d'Azur, et d'autres qui le sont beaucoup moins, comme le Limou­sin ou l'Auvergne. L'État les aide pour que la campagne ne se transforme pas en désert humain. Parmi les 22 régions métropolitaines, quatre d'en­tre elles regroupent plus de 40% de la population du pays et 50% de son Produit intérieur brut (PIB). Ces quatre régions sont l'Ile-de-France, Rhô­ne-Alpes, Provence-Alpes-Côte d'Azur et le Nord-Pas-de-Calais. C'est en 1972 que la Région s'est vu reconnaître la personnalité ju­ridique non pas en tant que collectivité locale, mais comme établisse­ment public territorial dont la mission est de «contribuer au dévelop­pement économique et social de la région». La Région est dotée d'un Conseil régional et d'un Comité économique et social; le premier a un pouvoir de décision en matière budgétaire, tandis que le second reste consultatif. Certaines compétences ont été accordées à la Région, notamment en matière de formation professionnelle continue, d'en­seignement public et d'éducation spécialisée, de ports fluviaux, d'aide à la pêche côtière et aux entreprises de culture marine. La France est divisée en quatre-vingt-seize départements. Depuis 1982, ces collectivités territoriales peuvent prendre des décisions sans être obligées d'avoir l'accord de l'État. Cependant, le Premier minis­tre nomme un préfet qui représente le gouvernement dans chaque département et dans chaque région. Les habitants de chaque dépar­tement élisent des conseillers généraux au suffrage universel direct. Elus pour six ans, ils se réunissent une fois par trimestre et prennent "es décisions pour l'ensemble du département. Les conseillers régio-taux sont élus pour six ans par les électeurs de chaque département. Le conseil régional gère le budget de la région. Devenus autonomes et indépendants par rapport à l'État, les ré­pons doivent respecter les lois et ne pas prendre de décisions qui iraient contre l'intérêt du reste du pays. Alors que le conseil régional joue un rôle important dans le domaine économique, le conseil général est responsable de nombreux services départementaux de proximité: santé, transports. Ces deux conseils se retrouvent parfois pour financer des projets onéreux: un pont, une autoroute... Le per­sonnage le plus important de la ville est le maire. Elu pour six ans par le conseil municipal, il est le chef de la police municipale, il prépare et gère le budget, célèbre les mariages, délivre les permis de construire et doit veiller à la qualité de l'eau et au ramassage des ordures.Le bureau de l'état civil se trouve à la mairie. C'est un lieu très im­portant où sont enregistrés les naissances et les décès. L'état civil dé­livre aussi les cartes d'identité et les passeports, on y va un jour s'ins­crire sur les listes électorales pour pouvoir voter. Dans certaines villes, les enfants ont aussi leur conseil municipal et peuvent proposer des projets au maire. L'Union européenne et régions françaisesActuellement, quinze pays font partie de l'Union européenne. Cette union remonte à 1957 et portait alors le nom de Marché com­mun, puis plus tard de CEE (Communauté éco­nomique européenne). La France est l'un des six Pays fondateurs de cette union. Son but était de créer une Europe forte face à la Puissance des Etats- Unis. Depuis cinquan-te ans, la construction de l'Union euro­péenne (UE) a eu pour principal effet de Maintenir la paix en Europe.Les quinze pays de VUE ont des projets communs pour le développement de l'agri­culture et de l'emploi, pour la protection de l'environnement et pour la création d'une monnaie unique.Pour mener à bien tous ces projets VUE a aussi ses assemblées: le Conseil européen réunit les quinze chefs de chaque pays membre, le Conseil des ministres décide des projets, la Commission européenne prépare les lois, et le Parlement européen (députés élus par le peuple européen) don­ne son avis sur les lois.Dès le 1er janvier2002, on a une mon­naie identique pour régler les achats dans les pays de VUE: l'euro. En France, l'euroremplace le Franc. L'euro est ainsi, avec le dollar, l'une des deux principales monnaies européennes. Elle facilite l'échange des marchandises entre les pays de VUE.Il y a vingt-cinq ans, trois pays euro­péens (la France, l'Allemagne et l'Italie) ont uni leurs efforts pour partir à la conquête de l'espace: l'agence spatiale européenne était née. Ensemble, ils ont créé la fusée Ariane qui transporte et met en orbite autour de la Terre un grand nombre de sa­tellites.Les régions françaises coopèrent avec d'autres régions d'Europe: 32 régions euro­péennes, dont 7 françaises, se sont grou-pées, de l'Ecosse jusqu'au Portugal, la Ca. talogne espagnole, la Lombardie italienne le Bade-Wurtemberg allemand travaillent avec la région Rhône-Alpes dans les domai­nes scientifique et techni­que, la Lorraine s'est associée avec la Sar­re allemande et le Luxembourg.  La France NormandeLe Nord-Pas-de-Calais Cette prospère mais très exposée géographique-ment, la région a subi maintes invasions et guerres depuis des centaines d'années. Parmi ses richesses, beffrois et carillons sont om­niprésents: Lille, Arras, Douai. Celui de Dunkerque son­ne «l'air de Jean Bart» (enfant du pays, ce corsaire devint Chef d' Escadre de la Flotte Royale de Louis XIV).La région est riche de 14 villes fortifiées par Vauban, front défensif au nord-nord-est. De la Côte d'Opale bordant la Manche (falaises. Caps Gris-Nez et Blanc-Nez, Eurotunnel, ports, plages immenses), à l'intérieur du pays (vastes éten­dues de cultures, marais, anciens sites miniers et leurs terrils, rivières et étangs, canaux, constructions en brique rouge omniprésentes, monuments et sites, art (dentelles...) bières et bonne chère) la région entière est une invite chaleureuse à la découverte.  Deux départements seulement (le Nord et le Pas-de-Calais) qui ont donné son nom à la région, mais une très grande ville, Lille (960 000 habitants). Une population, la plus jeune de France, également importante dans l'ensemble de la région (4 millions d'ha­bitants) et concentrée dans huit villes de Plus de 100 000 habitants.La région, longtemps la plus indus­trialisée du pays (acier, textile, charbon), a perdu des centaines de milliers d'em-Ploi et s'est donc profondément transfor­mée. Elle est désormais une des toutes Premières pour l'agriculture et, sur ses 140 km de côtes, se trouvent le troisième P°rt français (Dunkerque) et le premier Port de pêche (Boulogne).Elle a su développer une importante indus­trie agro-alimentaire (8% de la production nationale), tout en conservant une place de choix dans l'indus­trie textile et la sidérur­gie, avec la firme, la première en Europe et la seconde dans le monde. Elle détient également le premier rang européen pour la vente par correspondance, avec 21 entreprises qui réalisent 75% du chiffre d'affaires national. En­fin, elle bénéficie du réseau nord-europén du TGV qui met Lille à une heure de Paris et à une demi-heure de Bruxelles. Vingt ans après avoir commencé une gigantesque mutation économique et sociale, la région Nord — Pas de Calais avec l'ouverture du Tunnel sous la Manche, tour­ne une page très importante de son Histoire. Le Nord — Pas de Calais est désormais vraiment au cœur de l'Europe. LA BOURGOGNELa Bourgogne doit son nom à la peuplade des Burgondes qui créèrent le royaume de Burgondie. Ce dernier devint royaume de Bourgogne puis des Deux-Bourgogne à l'époque carolingienne. Au Moyen Âge, il convient de distinguer le comté de Bourgogne du duché de Bourgogne. Le premier (maintenant la Franche-Comté) était terre d'empire, le second constitué des comtés de Mâcon,Chalon, Sens, Auxerre, Tonnerre,  Nevers, Autun appartenait au royaume de France.Aussi, les ducs de Bourgogne étaient vassaux du roi de France pour le duché de Bourgogne, l'Artois et la Flandre, et vassaux de l'Empereur pour le comté de Bourgogne, la Gueldre, le Hainaut, le Brabant et d'autres terres.Enfin, en 1542, apparaîtra la généralité de Bourgogne, une des 17 recettes générales créées par le roi Henri II. Outre l'ancien duché, elle inclura à partir de 1601 la plupart des provinces savoyardes de la rive droite du Rhône et par la suite la souveraineté de Dombes, qui lui sera rattachée en 1781. Ces dernières acquisitions constitueront en 1790 le département de l'Ain.La région se nomme Bregogne en bourguignon-morvandiau et Borgogne en arpitan.Carte de la province de Bourgogne montrant les communes et les départements actuels. LA BRETAGNEComme toutes les régions administratives de France, la Bretagne est née dans la seconde moitié du xxe siècle. Un décret du 30 juin 1941 rédigé par le maréchal Pétain et publié le 1er juillet 1941 dans le Journal officiel de l'État français pendant la Seconde Guerre mondiale, sous l'occupation allemande, crée la Région de Rennes, constituée par les départements des Côtes-du-Nord, du Finistère, d'Ille-et-Vilaine et duMorbihan. Cette région est supprimée à la Libération. Par la suite, un arrêté ministériel du 28 novembre 1956 signé sous la Quatrième République, a explicité le cadre des "programmes d'action régionale" introduits par un décret du 30 juin 1955. Ce décret crée une région appelée "Bretagne" et qui reprend les mêmes limites que la Région de Rennes de 1941. Elle correspond à 80 % de la superficie de la Bretagne historique, amputée de l'actuelle Loire-Atlantique. Ces limites sont restées stables au cours des évolutions du statut de ces circonscriptions. LA CORSEDans son étude sur la Corse, de ses origines à l'expulsion des Sarrasins, Xavier Poli se propose de remonter aux sources, de réunir tous les textes des écrivains grecs et romains et toutes les inscriptions intéressante la Sardinia en général, et la Corsica en particulier. Il débute son ouvrage avec ces propos :« Les savantes recherches du capitaine Ferton, du commandant Caziot, des docteurs Deperet et Caujolle, du professeur Testut nous font faire connaissance avec le squelette de l'homme de ces temps reculés et posent des bases sûres à une question qui ne peut manquer de passionner les esprits que l'histoire de la Corse intéresse.La race néolithique corse aurait été d'assez grande taille. Par son crâne allongé et sous-dolichocéphale, par la ligne âpre et assez saillante de son fémur incarné, par son tibia remarquablement platycnémique, le squelette retrouvé présente les caractères principaux de la race néolithique de l'Europe occidentale.Cet homme, ajoute M. Ferton, utilisait pour la confection de ses armes et de ses outils, non seulement les roches du pays : le silex, le quartz et diverses roches des terrains granitiques, mais aussi les os d'animaux, et une roche étrangère à la Corse, l'obsidienne, qu'il devait recevoir du Monte-Arci, en Sardaigne. ... Les relations de commerce entretenues à Bonifacio, avec les peuplades de la Sardaigne, l'emploi coûteux qu'on y faisait de l'obsidienne, bien que le silex du pays, d'égale valeur, fût connu et utilisé, permettent de supposer que le Bonifacien des temps néolithiques était un immigré venu de la Sardaigne, peut-être originaire de l'Afrique. » »Et de poursuivre : « La conclusion du capitaine Ferton serait sans réplique s'il était prouvé, après de sérieuses recherches, que l'obsidienne ne se trouve pas en Corse où l'on constate des roches d'origine volcanique. »